FONSORBES-ENAC DU 14 DECEMBRE 2012

              Soirée biblique, par le Père Verre…

        On m’avait prévenu qu’il y aurait des miracles en ce fameux soir de décembre. On approche de la période de naissance du grand vénéré de 2012 ans (ou 2013 ans ? ouais, pas important !), et je suis assez fan des miracles. Donc il parait qu’il allait y avoir du biblique ce soir là à l’ENAC. Et en effet, je me suis pas trompé. Il a plu comme vache qui pisse toute l’après midi, temps pourri, du vent, et juste quand le moment du match arrive, la pluie et le vent s’arrêtent. Miracle 1.
 

       Dans le vestiaire de l’ENAC, on sent une concentration impressionnante, un silence de cathédrale, personne ne raconte de blague vaseuse. Miracle 2.

Moniero arrive en retard, mais porteur d’une mauvaise nouvelle. José a la grippe. Miracle 3.

L’équipe est assez nombreuse pour affronter Fonsorbes, et il faudra bien ça, car c’est du costaud en face ce soir.

Match démarré à l’heure… enfin, si l’heure normale c’était 21h05, comme les matchs de Ligue Europa. Ce dont je doute avec le recul. Bref.

Là on sent que le miracle n’est pas encore présent. Pourtant, Dieu est sur le terrain, il a fait le déplacement ce soir !! miracle 4.

Dans le jeu, le miracle se fait attendre, on voit surtout Fonsorbes se promener au milieu, devant et derrière. Ils ont mis les grands costauds pour humilier l’ENAC, ça ne fait aucun doute. Pour leur briser le moral surement.

Et ce qui devait arriver… arriva. Un attaquant de Fonsorbes, sur une action bien menée, au milieu de 3 défenseurs (qui lui avaient laissé un bon espace, faut pas déconner non plus, la promiscuité ça va bien 5 minutes !) frappe en rupture (enfin une frappe de femme enceinte, quoi), mais le gardien (énorme ce soir) est masqué au départ et ne peut rien, sinon aller chercher le ballon dans les filets. 0-1. Pas de miracle là.

S’ensuit une phase de pressing de Fonsorbes, qui se termine par une super frappe des 20m, pleine lucarne… tout le monde croit au 2-0, la moitié de l’équipe est déjà replacée pour le coup d’envoi… mais le gardien réalise un arrêt digne d’apparaitre à Lourdes, pleine extension. Miracle 5

Il en faut plus pour impressionner cette impressionnante équipe de l’ENAC. Sur une contre attaque rondement menée côté droit, l’héritier du PSG délivre un caviar de ballon dans la course du sauveur Sorro, qui contrôle et marque. Z’ont rien capté à Fonsorbes. Miracle 6, 1-1.

L’ENAC continue sa course sans ballon, un peu dans le vent à droite, un peu dans la bourrasque à droit, et dans le mistral au milieu. Devant… ben personne ne sait où sont passés les avants. Certains ont dit qu’ils étaient parti boire un vin de messe. Encore des détracteurs jaloux…

Peu à peu, l’effort fourni par Fonsorbes laisse des traces sur les organismes. Enfin, surtout sur ceux de l’ENAC en fait. Mais quand même, on sent que Fonsorbes se prend pour le seigneur, et sur un nouveau débordement de la droite (ça penche à droite l’ENAC, encore un repaire de riches Copéistes !) ils sont trompés par une superbe action de Dieu. On la lui fait pas à Dieu, il marche sur l’eau en ce moment. Il abuse parfois du vin de messe, mais ça n’influe pas sur ses courses et ses buts. 2-1 pour l’ENAC. Assez bien payé sur l’ensemble de la mi-temps, mais il faut saluer le réalisme de l’ENAC, et le renouveau de l’équipe qui s’est réveillé toute la première mi-temps. Miracle 7.
 

La 2^ème MT reprend avec de bien meilleures intentions pour l’ENAC, et surtout une meilleure fluidité dans le jeu. Des passes mieux dirigées, des controles moins ratés, et un pressing plus haut. Par ailleurs Fonsorbes presse moins et précipite ses passes, joue moins bien. Le coaching de la mi temps les a bluffé… Malheureusement, sur une petite erreur défensive (que l’on pardonnera pour cette fois, étant donné qu’il fut un buteur divin la semaine passée…), Fonsorbes a placé un super ballon dans la lucarne en lobant le gardien géant de l’ENAC, d’1m70 au bas mot. 2-2, tout est à refaire. Encore une fois, les voies du seigneur sont impénétrables : sur un relâchement de Fonsorbes qui commençait à se contenter du partage des points, l’ENAC hérite d’une touche côté gauche, vite jouée. Sorro reçoit le ballon part seul vers le but, et n’étant pas attaqué déclenche une frappe des 20m. Le ballon heurte la transversale, mais Dieu, sur son cheval céleste, arrive de nulle part pour placer le ballon hors de portée du gardien. 3-2 pour l’ENAC. Miracle 8.

Une bonne défense par la suite, peu d’occasion franches pour l’ENAC, quelques arrêts de classe mondiale pour le gardien géant… mais sur le dernier corner de la partie pour Fonsorbes, le ballon traine, le gardien, encore énorme, sort un arrêt à bout portant des lunettes, un autre des poings, mais ne peut rien sur la 3^ème tentative… qui égalise au bout du temps réglementaire. Dommage, c’était l’occasion pour Dieu de signer sa première victoire, mais non. Score final 3-3.

Quand même, 8 miracles dans un seul match, on sent que Dieu était de la partie…

Ce match fantastique ne pouvait se terminer sans une parole biblique, « J’la mettrai p’tet’ mal, mais j’la mettrai bien », évangile selon saint Luc. Il ne parlait pas d’un ballon, ni de foot d’ailleurs. La poésie de cette équipe est impressionnante. C’est le vin de messe qui procure ces bienfaits, aucun doute !

Vivement la rentrée, si on n'est pas tous exterminés le 21. Et bon anniversaire Jésus !

Père-Verre.