Enac -Girou du 17 Janvier 2014

          Les latéraux côté Girou sont plus faibles que le reste du groupe, mais l’ENAC n’arrive même pas à en profiter, puisque les ailiers sont poussifs comme la Panda de Clovis. Le chroniqueur a par exemple un mal fou à brancher le poumon qui permettrait d’alimenter ses jambes en oxygène. Et lorsque sur quelques éclairs, un peu d’énergie arrive, les crampes se pointent en même temps. Les fêtes et l’absence de sport ont laissé des séquelles. Trop de dégâts pour jouer au milieu, ce qui sera corrigé par un changement tactique en me replaçant arrière gauche. Histoire de servir à quelque chose dans la soirée.

           Sur le reste de la prestation de l’ENAC, on pourra noter une belle frappe de Moniero enlevée de la lucarne par Gaubertou, un débordement impressionnant de Dieu sur le côté droit, qui file dans la surface, et qui fait une frappe qui ferait peur à ma grande tante, mais qui longe le but sans même inquiéter Gaubertou, pour finalement sortir… en touche !

            Une reprise peu académique de Pat’ en 2^ème période, qui s’écrase sur la barre transversale, suivie d’une frappe dans les nuages de Yannick viennent agrémenter ce 2^ème acte. J'allais oublier la fameuse frappe d’Ibra, dont sa maman pourra être très fière en lisant ce résumé, mais qui malheureusement finit sur la base du poteau.

Et côté ratages, on peut noter que ceux qui ne savaient pas faire des passes en retrait ne savent toujours pas ; que ceux qui tricotaient sans succès continuent de le faire (et par respect pour la famille qui lit ces résumés, je tairai le nom de ce fameux joueur… mais si ce grand blond parisien se reconnait, bordel, arrête de tricoter !!!!)

          Peu de joueurs ont vraiment tiré leur épingle du jeu, contrôles trop longs, courses trop lentes, pas assez de passes assurées (pas assez de passe tout court me souffle t on…). Et finalement, le score en restera là, 1-0 pour les visiteurs, qui n’auront pas eu beaucoup d’occases dans ce match. Mais je ne peux pas parler de ce match sans citer l’arrêt fantastique de notre gardien international du Togo. Un Giroussien, bien inspiré et pas attaqué plein axe à 40m du but, frappe fort, un beau tir cadré qui va se loger sous la barre… mais notre héros national bondit tel un gros matou, et vient enlever ce ballon du but, alors que toute l’équipe avait déjà commencé à se diriger vers le rond central. Finalement, ce sera corner au lieu de but, et ce sera sans nul doute l’arrêt déterminant de ce match. On pourrait mettre aussi l’arrêt de Gaubertou au même niveau, mais je n’ai pas envie, j’aime pas les mecs qui abandonnent le club pour venir gagner ensuite contre l’ENAC !

          Au niveau occasions côté ENAC, je ne peux passer sous silence ce grand moment qui a fait parcourir un frisson dans les travées du stade, plein comme un œuf de platre… 96^ème minute, en tout cas proche de la délivrance, une balle traine très haut dans le ciel, au milieu de la surface Giroussienne. Dieu, n’écoutant que ses vêpres, bondit tel un ange avec une extension à faire pâlir Michael Jordan, au moins 4cm au dessus du sol. Il ferme les yeux, commence sa prière, et reçoit le ballon sur la tête, dos au but, alors que ses pieds ont déjà rejoint le sol depuis une bonne minute après son saut. Gaubertou est tout tremblotant sur sa ligne, la sueur l’aveugle… mais il est plutôt serein au final. Il faut dire que cette occasion de Dieu passe beaucoup plus près du but que l’occasion en première période, qui est allée filer en touche. Celle-ci passe à 25 mètres à gauche du but. Damned, c’était si proche……..

          Yves siffle alors la fin du match sur cette occasion, laissant à l’ENAC une petite frustration de ne pas avoir accroché le point du nul (enfin, comme y a pas de classement, on s’en tape un poil faut dire…). La deuxième période était plus aboutie que la première, et si certains retrouvent leurs qualités de vitesse/endurance, alors le reste de la saison ne pourrait que s’améliorer. A condition que Nostradamus reste au chaud chez lui pour tous les prochains matchs ! 
          Retour au vestiaire un peu solennel… mais cette défaite ne sonne cependant pas la mort de l’équipe de l’ENAC. Car ce grand jour est aussi l’occasion d’arroser l’anniversaire de notre Togolais préféré. 57 printemps pour lui, la moitié de l’âge de José… Le Tariquet arrose la défaite, et Dieu ne laisse évidemment pas sa part au nouveau venu. Sacré descente de notre Père, j’aimerai pas la monter à vélo… Dieu propose ensuite quelques jeux d’intégration pour Clément pour le féliciter de son match sérieux et appliqué : bien que sa forme physique/athlétique soit à parfaire, Clément a montré de bonnes dispositions pour aider l’ENAC à surmonter cette période difficile de multiples défaites consécutives. Et pour l’aider à s’intégrer, Dieu a plein d’idées. Mais la Censure a frappé et a retiré de ce résumé les différents jeux proposés. Il fallait être là…

          Après l’arrosage au Tariquet, direction l’apéro. Même Dieu juge que boire avant l’apéro est une mauvaise idée… c’est dire ! Cela dit, il ne faut pas abandonner les fondamentaux, donc on enchaine avec paté, saucisson, camembert,… et vin rouge ?? eh ben non. La faute à qui ? on va dire que je m’acharne ce soir, donc je vais encore taire le nom du grand blond, mais bon… donc pas de vin rouge qui aurait pourtant si bien marié ces mets délicieux. Faute de mieux, on fait un mariage à la Kronenbourg, au pastaga et au whisky. Le Tariquet a aidé à accepter cette idée, donc la fin de soirée n’est pas gâchée par cet oubli facheux. Mais attention au prochain qui osera oublier le sirop de Bacchus pour le prochain pot ! Dieu sévira !!! Au prochain match, on ouvre le compteur 2014.

Vivement le prochain match !