Le spectacle va continuer ainsi pendant quelques minutes, avec une domination sans partage de l’ENAC. Pinsaguel rame pour faire 2 passes consécutives. Mais nous sommes une équipe pleine de ressource, parfois même pour aider les adversaires… sur un ballon perdu bêtement par le latéral gauche alors que toute l’équipe était déjà en place pour l’attaque, une contre attaque éclair a fini au fond du filet, malgré un retour ultra rapide de Moniero… et de Dan. 1-1.
Heureusement, on sait aussi profiter des largesses des adversaires parfois, et Dieu bien servi par personne s’en est allé tout seul crucifier le gardien depuis son aile droite, comme à son habitude, pour redonner l’avantage à l’ENAC. 2-1. Surtout Dieu approche du record planétaire de buts sur une saison… Finalement, on a bien fait de le laisser rentrer à la place de Benjamin Button !
La suite de cette mi-temps se déroule toujours sur le même rythme, mais les occasions restent assez rares. Une bonne maitrise technique, des passes en retrait, des contrôles réussis… et des blessures sensationnelles. Seb, à qui nous donnions tout juste une chance n’a pas supporté la pression, et sur un choc il s’est retrouvé par terre, en tombant de tout son poids sur les côtes. Qui a dit que « tout son poids ça faisait un max » ? putain, les salauds… en tout cas, malgré sa volonté, la douleur l’a emporté sur sa motivation, et il a du laisser sa place au milieu. Sa maitrise du jeu nous a un peu manqué, mais l’ENAC est pleine de ressources (encore), donc une petite recombinaison tactique, quelques replacements, et hop, en avant pour aller planter des buts. La mi-temps est sifflée peu après cette situation. Seb décide même d’aller vérifier son état clinique via une radio (qui n’a rien montré, quelle chochotte !!). Messan laisse également sa place au but, car son dos est toujours un peu douloureux. Belle tenue dans la cage sur cette première mi-temps.
La 2ème mi-temps débute avec une nouvelle réorganisation tactique, le reporter se plaçant sur le milieu droit (après une petite séquence comme arrière gauche). Damien et Dieu restent devant, et Benjamin Button a encore rajeuni de 3 ans, mais pas encore assez pour revenir sur le champ (sauf comme arbitre). Le début de cette période sera marqué par une phase un peu délicate, beaucoup de ratés de la part de l’ENAC, et même une domination adverse, pourtant contre une équipe pas franchement dangereuse. La tête dans le sable, l’ENAC a tenu tant bien que mal, et sur une belle situation offensive, Pat s’est retrouvé en bonne place pour frapper… mais sa balle a heurté la barre transversale, avant de revenir sur Ibra qui n’avait plus qu’à pousser la balle au fond pour le 3-1.
La phase difficile reprend, mais encore une fois, sur un débordement côté droit, le reporter glisse le ballon dans l’axe sur Yannick qui marque son 2ème but perso de la soirée, cette fois avec un sang froid impressionnant, piqué au dessus du gardien sorti à sa rencontre. 4-1. Sur un relâchement de l’ENAC, Pinsaguel va croire au réveil grâce à un but sur lequel la Blonde (notre gardien remplaçant ce soir !) ne peut pas grand-chose (on se rappelle plus de ce but, mais on s’en tape, de toute façon, on a gagné !). 4-2.
Pour clore la soirée en beauté, Pat a délivré un belle passe vers Damien, qui a controlé dos au but, s’est retourné pour décocher une frappe puissante mi hauteur du gauche, sur laquelle le gardien de Pinsaguel n’a rien pu faire. 5-2. Ce sera le score final. La fin du match sera maitrisée. Benjamin Button, malgré ses années récupérées n’a pas su plaider sa cause avec suffisamment d’ardeur, et n’aura pas eu l’occasion de revenir sur le pré malgré cet avantage conséquent. Bizarrement aucun joueur de l’ENAC ne se sentait assez fatigué pour laisser Benji rentrer… Mais ne vous inquiétez pas, il s’est rattrapé à l’apéro !
D’ailleurs l’apéro était très sympathique, les adversaires se sont goinfrés, tout comme Benji Button, faut dire que ça creuse de courir autant. 25min de match, ça déboite les genoux, et ça use le souffle ! Il faudrait vraiment lui donner la montre GPS, pour voir si elle se met en pause toute seule…
Une belle victoire avant cette longue pause autour des congés scolaires et autres ponts de mai. Remontée fantastique au classement, le maintien n’est plus très loin.
Note de la rédaction : une soirée foot a permis de célébrer l’arrivée du printemps, dans la sainte demeure de Dieu le 18 avril. Les personnes qui sont venues connaissent bien le milieu pour savoir qu’il ne faut en général pas rater ce type d’évènement, largement plus important que tous les matchs de la saison ; les absents en ont évidemment pris pour leur grade. Pendant cette soirée, j’ai préféré me retenir de pisser pour éviter de m’absenter, connaissant les loustics qui s’en donnent à cœur joie dès qu’une personne a le dos tourné. D’ailleurs, pour ceux qui sont allés pisser pendant la soirée… tant pis pour vous !! Nous avons vécu un florilège, on a même eu la chance de voir revenir 2 habitués de l’équipe, surtout du côté apéro, moins du côté terrain (ils se reconnaitront). Donc pour les absents, vous avez raté une soirée sympa. Et merci de ne pas être venus, ça nous a donné plein de super sujets de conversation pour toute la soirée ! le leitmotiv de la soirée d’ailleurs, c’est la transformation de la célèbre expression en référence au gel douche, « tu veux que j’t’en file » en « tu veux que j’t’en mette ». L’alcool avait déjà causé quelques dégats à ce moment là… Merci Dieu pour le vin de messe, pour l’invitation, et au plaisir de revenir très bientôt !
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