Enac-Lanta du 24 Mars 2017

Chantons sous la pluie
C'est doté d'une motivation extrasensorielle que nous voilà débarqués tout fraichement de nos domiciles toulousains dans une campagne profonde, lointaine, perdue. On s'est même demandé si on n'aurait pas du prendre nos passeports pour aller aussi loin. Pour ne rien arranger la météo catastrophique du soir amène un sentiment de film glauque à suspense, genre Scream ou La Grande Vadrouille. Avant notre arrivée, la fière équipe de l'ENAC est encore assez loin d'une équipe proprement dite: 5 personnes présentes dans les vestiaires... heureusement, on arrive à 4, histoire de quasiment doubler l'effectif, en qualité et quantité. Enfin, surtout en quantité. On a Yves avec nous, et ce soir, il avait un peu les qualités mélangées de Messan, Moniero, José et Patrick. Oui, tout ça à la fois. On y reviendra... La motivation dans le vestiaire ressemble à celle du PSG un soir de mars à Barcelone. A l'idée d'aller courir dans un champ de boue, sous la pluie par 6°C, bizarrement personne ne se précipite dehors. 2 retardataires nous rejoignent peu avant de quitter notre coin chaud et sec.Nos hôtes du jour sont 10 (le 11ème a du retard), et eux sont un poil plus motivés pour se dépenser sous la pluie. Prenant notre courage à 22 mains, les 11 joueurs de l'ENAC se dirigent sur le terrain pour un grand moment de bonheur. Lou Perac est tjs en route, qq part entre Toulouse et Lanta, surement en train de revivre le match Barça PSG dans sa tête pour la 14000ème fois.	EFFECTIF PRESENT
	FRANCOIS
	MICHEL
	DAN
	CHRISTIAN
	CHRISTOPHE
	MANU
	CYRILLE
	FABIEN
	ERIC F
	ERIC V
	YVES
	LYES
Au moment du coup d'envoi, la pluie s'est calmée, et cela permet aux techniciens de l'ENAC de mieux exprimer leur talent. Sur le terrain, devant la classe de Moniero, plusieurs joueurs ont senti qu'il avait une présence incroyable. A tel point d'ailleurs que le soir même, sur Twitter, nos 500000 fans se sont lâchés de petites phrases mémorables. En voici qq unes, pour votre pur plaisir:
"Les scientifiques craignent que la Terre cesse de tourner si Moniero arrête de courir."   "Moniero a un grizzly allongé dans son salon. Il n'est pas mort, il a juste peur de bouger."   "Repose en paix, Lapin Duracell, finalement mort en essayant de rattraper Moniero."   "Dans le premier Jurassic Park, le tyrannosaure Rex ne courait pas après une jeep, il essayait de fuir Moniero."   "Google Street map a été développé en accrochant une caméra sur la tête de Moniero pendant son footing matinal."   "Moniero ne paie pas son électricité. Il la produit."   "Moniero a décidé de commercialiser son urine dans des canettes. Nous connaissons cette boisson sous le nom de Red Bull."   "Moniero est tellement rapide qu'il répond aux textos avant qu'ils lui soient envoyés."   "L'ENAC joue avec un milieu à 4, avec Mouss dans l'axe et Moniero de chaque côté et en position de 10".   "70 % de la surface de la terre est couverte par l'eau. Le reste est couvert par Moniero"
Une dernière citation d'un partenaire sur le terrain qui a préféré garder l'anonymat: "Quand je suis sur le terrain, je le vois en double. Il y a un Moniero à gauche, et quand je me tourne, il y en a un autre à droite. J'ai l'impression de jouer avec des jumeaux."         Vous l'aurez compris, Moniero éclaire le match de son talent, d'ailleurs, il marche sur l'eau pdt une bonne partie de la mi-temps! Son acolyte au milieu, La Miche comme on l'appelle dans les milieux autorisés, tente de tirer son épingle du jeu avec des petites talonnades de derrière les fagots, qui sont à 2 doigts de passer... ou à 5 doigts en fait. Ouais, disons à 15m près, c'était jouable. Cela dit, le jeu se déroule bien, et Lou pérac arrive enfin sur ces entrefaites, pour juger du grand niveau de l'ENAC ce soir. C'est après environ 20min que Yves, notre Mendy à nous, se décide à laisser sa place à Lou Pérac, chaud comme la braise arrosée de pluie fine. On devine lors de la sortie d'Yves un truc qui pendouille dans son dos... et en allant plus près, on devine sa langue. Essouflé au bout de 20min. Impressionnant! On aurait pu penser à un changement "pour faire jouer", mais c'est finalement une vraie demande légitime...       Peu d'occasions à dénombrer au début du match de part et d'autre, mais sur une balle en profondeur sur laquelle Eric sort un poil en retard (environ 1h15 en retard...), l'attaquant pousse le ballon au fond sans trop d'opposition. La défense a pris l'eau! Fort heureusement sur un corner peu de tps après, le chroniqueur placé à l'entrée de la surface a vu arriver un ballon mal relancé par la défense, a contrôlé du pied droit (premier exploit), laissé le ballon rebondir (second exploit, le ballon n'est pas resté scotché dans la boue), et a repris du gauche en demi volée (3ème exploit) pour une balle pas très forte mais juste assez haute pour lober le gardien qui, bien que très vif, doit arriver à l'épaule d'Yves au niveau de la taille. Voilà le score remis à 1-1! La mi-temps sera sifflée sur ce score favorable. (entre tps et avant le but: Yves est revenu sur le terrain à la place de Moniero, et il paraitrait que quelqu'un a vu courir Yves et Moniero en même temps. Nous n'avons cependant pas de témoignage à visage découvert qui pourraient corroborer cette information de haute importance)
En 2ème mi-temps, on a un poil galéré au début, pour se réveiller, et être bien en place sur la fin du match, quand Lanta a commencé à relâcher le pressing et leur précision (ça coincide aussi avec la dégradation du terrain, qui de très humide est devenu méga boueux... on a pu assister à quelques dérapages de danseurs d'opéra, galipettes et autres glissades incontrolées). Yves aura tenu environ 20min de nouveau, avant de sortir sur ses 2 jambes, mais avec 1 seul poumon. Sa montre GPS s'est mise en veille, donc on n'est pas certain qu'il ait parcouru plus de 10m en  seule fois sans marcher. Faudra revoir le ralenti (enfin, ses actions au ralenti, ça doit pas aller très vite!).      On a encaissé le but du 2-1 sur la même action que le premier but, passe bien profond, et défense + gardien bien en retard = but facile. Notre égalisation est venue d'un centre de Dan (surement vexé d'avoir pris un truc bien profond juste avant?) pour Lyes, 2-2.     Sur un sauvetage inouï sur la ligne de Lou Pérac, on croyait à notre bonne étoile, mais c'était sans compter sur la reprise immédiate à l'entrée de la surface qui a fait mouche au ras du poteau, 3-2. Imparable. (Entre temps: Eric V a arrêté une fusée qui filait sur Mars avec sa tête. Si quelqu'un retrouve des morceaux de cartilage et quelques neurones, merci de les ramener à l'ENAC).	Le prix Lou Peyrac est decerné à Dan pour l'ensemble de son oeuvre.
La force d'esprit de l'ENAC ce soir voulait qu'on ne perde pas, et en fin de match, La Blonde s'est arrachée pour déborder côté droit (1er exploit), faire un centre (2ème exploit) du pied gauche (3ème exploit) qui a dépassé la défense aux abois. A la tombée du ballon, Dieu et Lyes se sont fait des politesses, mais finalement Lyes a tiré, et marqué. 3-3.Le meilleur moment de la soirée a alors commencé après une douche de décrassage, au sens purement littéral. Cette équipe de Lanta si agréable et fair play sur le terrain nous a convié à un repas très amical, chantant et arrosé, que l'on a sacrément bien apprécié. Entamé par un petit apéro et un cubi de rouge sympathique, ils ont été surpris par la descente de certains joueurs de l'ENAC, qui sont bien plus rapides de la glotte que des jambes. Le cubi suivant était d'un tout autre acabit, mais plusieurs vaillants combattants s'y sont néanmoins risqué. Notamment celui qui a ouvert son compteur statistique pour l'année... à vous de trouver! On a appris pas mal de choses pendant cette soirée à haute valeur intellectuelle et psychologiquement enrichissante. En vrac, pour ceux qui n'ont pas eu le bonheur de suivre ces débats: - Les saucisses knacky ont un gout de bite avéré, mais pas vérifié - La plupart des joueurs ne sont pas dérangés qu'on les regarde à poil, tant qu'on ne connait pas le gout de leur b... - Quelques joueurs de l'ENAC sont des gourmands de la saucisse - La conjugaison du verbe OINDRE est compliquée, mais ce mot reste définitivement facile à placer à chaque pot auquel l'ENAC participe. Vivement qu'on en fasse de même avec CHOIR, GESIR, OUIR, OCCIRE, SAILLIR, SOUDRE, URGER, MESSEOIR, APPAROIR, ABSOUDRE. Quoique les placer tous dans une même phrase, voire une même soirée, chapeau bas à celui qui y arrive!        Cette soirée a commencé avec une motivation assez basse, mais ni la pluie, ni la boue n'ont entamé notre regain de forme pour la 3ème mi-temps. Un formidable accueil ce soir à Lanta, merci et vivement les retrouvailles à l'ENAC !        Vivement le prochain match,       PS: Yves était encore vivant après le match et le repas. Des rumeurs diraient qu'il s'est auto-défibrillé en retournant au vestiaire après sa débauche d'énergie sur le terrain. Aucun témoin direct n'a pu confirmer cette information.

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