Lyes, 26 matchs, 23 buts, 4 passes décisives
Le renard des surfaces a affolé les compteurs cette saison. Pas au point de renverser Dieu de sa pyramide, mais assez pour rentrer dans le top 3 des dernières saisons. Sa vitesse a cassé qq reins, et sa capacité à faire des passes… a rendu qq coéquipiers colériques. A force de regarder ses pieds, il doit connaitre par cœur la couleur de ses lacets. Il doit encore progresser pour reconnaitre la couleur de maillot de ses coéquipiers, et apprendre que les passes peuvent parfois donner de meilleurs résultats que des frappes depuis le poteau de corner. On l’appelle parfois le vendangeur, et ça n’a rien à voir avec le pinard.
Fabien, 26 matchs, 6 buts, 7 passes décisives
Feu follet de l’équipe, que tout le monde prend pour un ch’ti gamin. A l’air d’avoir 25 ans, dans les jambes et balle au pied. Mais a une petite tendance au tricot que Domi pourrait lui jalouser. Parfois précipité et la tête baissée, ses choix ne sont pas tjs au niveau de sa qualité de conduite de balle. Santé précaire, malade environ 5 matchs sur 6. Une vraie fiotte. Mais un ratio très bon de buts et passes décisives. Mérite une médaille car il sait frapper les coups francs, et a réussi à faire marquer Eric V de la tête, ce qui n’est pas une mince affaire vu son nombre de matchs joués.
Le Chroniqueur, 25 matchs, 3 buts, 6 passes décisives
Que dire de ce joueur en carton… ? il court. Partout. Mais avec un ballon, il a 3 pieds gauches. Ca a suffit pour mettre qq buts et faire des passes décisives, mais c’est presque du gâchis d’avoir cette énergie et si peu de talent balle au pied. S’amuse bien en double 6 avec La Blonde ou Eric V. Peut aider sur l’aile gauche, à condition d’avoir des ballons. Pilier de l’équipe en terme de présence sur la saison. Ecrit beaucoup de trop de conneries sur le site. Mais il paraitrait que la plupart sont légitimes et inspirées de la réalité.
Moniero, 25 matchs, 2 buts, 2 passes décisives
Chef sioux, coach, organisateur, tacticien… beaucoup de dénomination pour ce pilier de l’équipe depuis plus de 20 ans. Totalement incontournable les vendredi… à l’apéro. Sur le terrain, il a un peu perdu de sa vitalité, du fait notamment d’un corps qui commence à donner des signes de fatigue. Enchaine des bouts de matchs avec Mich Mich qd le nb de joueurs le permet. Est devenu le plus vieux buteur de l’ENAC encore en activité, difficile à rattraper. L’ENAC sans Moniero, c’est un peu comme un repas sans fromage. On pourrait s’en passer, mais ça n’a plus la même saveur. 2 buts et 2 passes décisives, c’est assez improbable pour être souligné. Yves : tu vois que c’est possible !!
Yves, 23 matchs
On l’appelle l’homme vierge. Depuis 2011, 0 but, 0 passe décisive (sans S du coup…). On a pourtant essayé de faire notre maximum, jouer contre les militaires de Montauban, contre Montaudran… rien n’y fait ! bien positionné sur son côté droit, il a vu arriver la concurrence de Manu avec angoisse, et se démène pour garder sa place de titulaire. Manu est cependant assez serein, surtout en voyant la condition physique impressionnante d’Yves sur les derniers matchs. A déjà perdu ses poumons sur 4 terrains différents. Au bout de 4 minutes de match en moyenne. A une marge de progression confortable sur la capacité respiratoire.
Dan, 23 matchs, 1 passe décisive
Très souvent présent, un pilier de l’équipe. Ses statistiques sont peu flatteuses, car j’aurais du mentionner le nombre de passes décisives… pour l’adversaire. Il bat largement tout le monde à ce score là. Avant dernier rempart, même quelque fois dernier rempart, il nous a également sauvé la baraque un bon nombre de fois. Saison complète sans blessure à sa cuisse maudite, c’est déjà un record à son âge avancé. Amateur de bières de qualité, il a su adapter ses gouts au niveau de l’ENAC, en appréciant 1664, Heineken et Kronenbourg faute de mieux.
Michel, 21 matchs, 1 but, 2 passes décisives
On l’appelle Mich-Mich. N’a plus la vitesse de ses 30 ans, ni de ses 40 d’ailleurs. Mais qq restes de technique lui permettent encore qq passements de jambes, controles et transmissions intéressantes. Bien intégré et souvent présent cette saison. En général performant par tranches de 20 minutes, sait très bien juger son état de fatigue. Un bon esprit d’équipe, et un sourire permanent chaque vendredi. Bronzage moule-bite intense toute l’année, probablement hérité d’un séjour en camp nudiste ou club med.
Eric F, 20 matchs, 2 passes décisives
Arrière gauche reconverti en gardien une bonne partie de la saison, en doublure de Messan (à moins que ce ne soit l’inverse ?). Un bon jeu au pied qui lui permet de ressortir proprement le ballon. Encore un peu de lenteur dans les sorties, mais en même temps, on ne s’improvise pas gardien, regardez les années d’expérience de Messan à ce poste pour atteindre le niveau que l’on connait ?
Damien, 20 matchs, 5 buts, 3 passes décisives
Les pigeons près des terrains de foot vivent leurs dernières heures. Ce grand bonhomme a une frappe que bcp de joueurs de l’ENAC peuvent envier. Côté précision, notamment sur coup franc, c’est plus souvent les pigeons ou les nuages qui tremblent, à défaut des filets. Ancien attaquant de pointe, son coup de rein et ses déplacements ont pris un petit effet de rouille récemment, qui l’ont ramené dans l’entrejeu, voire en défense centrale, avec pas mal de succès. Difficile à contourner, et assez compliqué à déplacer à l’épaule. A dû réaliser que l’ENAC n’arriverait jamais à s’améliorer, puisque ses commentaires et râlages sur la pelouse ont nettement diminué sur la saison. La sagesse le guette…
La Blonde, 20 matchs, 2 passes décisives
Comique assermenté dans les vestiaires ou pendant les pots, son personnage se transforme tel Hulk qd le coup d’envoi est donné. A du mal à se pardonner ses propres erreurs, il s’en veut surtout à lui-même. Vaillant combattant, toujours motivé et solide dans les duels, il n’hésite pas à se mettre nez à nez avec l’adversaire, quitte à en pâtir. Supporter messin depuis que la terre existe, il rêve que l’ENAC achète un jeu de maillot grenat. Saison sans but pour lui, assez rare pour être mentionné, surtout avec 20 matchs joués.
Messan, 18 matchs
Gardien héroïque encore cette saison, surtout la première moitié, capable du meilleur… ainsi que du moins meilleur ! tout comme Moniero, l’ENAC n’a pas la même saveur sans notre Togolais préféré. Réputé pour son humour ravageur, on le surnomme parfois le Jean Roucas du vendredi soir. Ses blagues sur les 5 fruits et légumes ou sur les patates en Ukraine restent des moments à revivre 1 million de fois. Les statistiques ne montrent pas le nombre de buts qu’il a encaissé, et tant mieux. Ce n’est pas le plus important à retenir de Messan !
Dieu, 18 matchs, 1 but
Puissance divine par excellence, il a cette année rejoint l’axe de la défense pour parfaire son couple avec Dan. Ne s’entend qu’avec Dan, ne sait jouer qu’avec lui. Son grand âge lui a permis pendant qq semaines d’être le plus vieux buteur en exercice, avant que Moniero ne lui vole la vedette. Depuis, Dieu n’attaque plus, dépité. Mais comme ses voies sont impénétrables, on n’est pas à l’abri d’une surprise la saison prochaine pour le revoir plus haut sur le terrain. Sa vitesse est appréciable en défense, et son replacement a fait qu’il râle beaucoup moins qu’avant. Ca doit être symptomatique des attaquants reclassés défenseur… ou bien la sagesse ?
Manu, 17 matchs, 2 buts, 1 passe décisive
Inventeur malgré lui du prix Lou Pérac et premier détenteur du trophée, il a brillé sur le terrain par son repositionnement en tant que latéral droit. Concurrent très sérieux pour Yves, il a une capacité pulmonaire bcp plus vaste que son compatriote malgré des années de tabac. Joueur le plus jeune de l’équipe, personne ne s’en est pourtant plaint à ce jour. Sait se mettre au niveau de ses collègues sur le terrain.
Ibra, 13 matchs, 3 buts, 3 passes décisives
On ne l’a presque jamais vu. Il a quitté le club en cours de saison pour un congé maternité, mais aucune nouvelle depuis. Il n’est pas certain que son bébé soit arrivé à terme, il paraitrait même qu’en fait, cette grossesse là pourrait durer encore 2 bonnes décennies. Casanier et blessé, il a troqué le football du vendredi contre la pétanque, pour jouer avec ses boules. Des rumeurs indiquent qu’on peut le voir en semaine en ville lorsque le PSG prend des raclées en ligue des Champions. A noter ses statistiques étonnantes, 3 buts et 3 passes en 13 matchs, un bon ratio par rapport à son début de grossesse.
Patrick, 13 matchs, 1 passes décisives
Sympathique bonhomme, à la carrure imposante. Difficile de le contourner ou de jouer de l’épaule avec lui sans valdinguer vers la touche. Accroché à son poste d’arrière gauche lorsqu’il était présent cette saison, il a tenu son couloir qd les adversaires essayaient de jouer face à lui. On ne peut pas toujours en dire autant lorsque l’adversaire était rapide et partait dans son dos. Aime les hérissons, et rien que pour ça, il mérite notre respect. Faites gaffe le jour où il se met en boule !
Eric V, 12 matchs, 1 but, 1 passe décisive
Faux calme par excellence, il nous a gratifiés de 12 matchs cette saison, un record absolu depuis bien des années. Alternant la garde d’enfants et les concerts de bisounours ou Chantal Goya, il a pu libérer quelques vendredis pour nous rejoindre sur les terrains. A réussi à insulter plusieurs joueurs de Baziège, qui pourtant doit avoir l’équipe la plus saine de notre championnat, il a aussi réussi l’exploit de se faire insulter par des joueurs reconnus pour leur fair play. Il y a néanmoins du mieux, puisqu’il n’a insulté personne de gros PD et n’a frappé personne ; c’est déjà considérablement positif.
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