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POMPERTUZAT - ENAC DU 23 NOVEMBRE 2012

Dimanche 25 Novembre 2012

Enac Pompertuzat  4

 

L'histoire du Match

                                               par Elie B., habitant la Cannebière, Vieux Port de Marseille.

    J’avais prévu de passer une soirée tranquille en ce vendredi soir dans ma région d’origine, et pour me relaxer, j’ai voulu examiner cette grande, magnifique équipe de l’ENAC à l’œuvre, contre la non moins performante équipe de Pompertuzat (faut être né ici pour savoir que ce bled existe…). D’autant plus que je suis à la recherche de sang neuf pour renouveler mon effectif bleu et blanc… j’ai une équipe d’estropié à gérer, quoi de mieux que de vieux estropiés pour les remplacer ??
 
     Ambiance électrique pour débuter… on sent que c’est un match important. L’ENAC, qui reçoit ce soir, a décidé de mettre un peu la pression pour la tenue du match en jouant avec les éclairages, un coup je marche, un coup je ne marche pas… le suspense est déjà à son comble.
L’échauffement des 13 acteurs en rouge et blanc est impressionnant de coordination. Ça enchaine gestes techniques (contrôle des couilles, contrôles à 5m, contrôle orienté vers la touche, frappes depuis 20m des buts, 50m au dessus et à côté…). Le décor est planté. Après quelques bidouillages du vice ancêtre de l’équipe (l’Electricien assermenté), l’éclairage redevient normal. Pourtant, on ne distingue toujours pas le gardien dans ses buts… est ce que quelqu’un a vu Bernard Lama ? Qui a dit « à l’apéro » ? échauffement de gardien mémorable, il a traversé 2 fois la largeur du terrain à un trot rapide (enfin, tout est relatif, il ne marchait pas en tout cas).
Le coup d’envoi va être donné, ça tombe bien, car on commence à se faire chier sec. Et à se peler les haricots aussi, mais là, le match ne va pas y faire grand chose pour la horde de supporters. Le bruit dans les travées est d’ailleurs assourdissant. Je me demande si c’est la corne de brume, ou un problème de réglage des toilettes. Je vais me renseigner.
 
    Sur la touche : 2 énormes éléments, La Blonde et S comme Sorro, le sauveur. La blonde a décidé de jouer avec des lunettes de soleil, l’éclairage étant totalement insupportable. Et aussi parce qu’il le vaut bien. Et juste avant le coup d’envoi, mon pote José débarque à l’improviste (Anigo ? non, il est resté avec les éclopés, pour les aider à supporter la défaite de dimanche contre Pedretti, Payet et consorts… pff, quand on voit des grands noms comme ça dans les équipes en face, on ne peut vraiment pas lutter !).
Les jaunes et noir engagent. Ils sont venus avec du renfort, car ils savaient que l’impact physique à l’ENAC était un élément déterminant. 18 joueurs présents. Je suspecte qu’ils aient joué à plus de 11 en 2ème mi-temps, mais je m’enflamme.
La tour de contrôle en défense lance au coup d’envoi un « hip hip hip », et 2 malheureux blancs répondent « hourra ». Bon esprit. Soit c’est une équipe de sourds, soit leur fair play mémorable a disparu depuis belle lurette. Je penche pour la 2ème solution…
     Comme prévu, l’impact physique de l’ENAC est énorme. Le coéquipier de la tour de contrôle, nous l’appellerons pour plus de commodité Monniero, est impressionnant dans ses relances dès les premières secondes. Tout dans la finesse, dans les pieds des attaquants. A noter quand même que la peur se lit sur les visages des joueurs de Pompertuzat, sauf pour les attaquants, les milieux, les défenseurs et le gardien… donc les remplaçants ont peur en résumé. Ou alors ils ont froid. Mais ils ont le regard crispé !
Le ballon circule. Pas longtemps dans chaque équipe, mais quand même. On dirait mon équipe, mais avec moins de blessés.
De bonnes séquences, et une domination territoriale indéniable de l’ENAC. Ils montrent qui est à domicile, Pomper est fébrile. Enfin, les 11 présents. Les 7 autres sur la touche préparent leurs peintures de guerre pour la suite !
Les débordements vont bon train, en général ils débordent même en touche. Les centres… ouais, bon, passons à un autre sujet.
15ème ou 20ème minute (ben oui, à l’ENAC, ils ont juste un sablier comme chrono, pas simple !..), entrée de la Blonde et de Sorro. Ca va chier !
Quand soudain, le miracle a lieu : une belle séquence sur le côté gauche (ou droit ? bof, on s’en fout) se termine par un corner, côté gauche. La blonde (d’où un coaching impressionnant !), brushing tjs impeccable, lunettes bien en place, s’élance et frappe le corner. Monniero, présent par accident, dévie de la tête. D’habitude, il dévie dans ses propres buts, mais là, par chance, ses buts sont trop loin. Du coup, il dévie et le renard des surfaces place une tête imparable, lui qui est seul à 15cm de la ligne de but. 1-0 pour l’ENAC, le stade est en délire. Ou pas. Faut faire quelque chose pour ces chasses d’eau. Bref, 1-0, c’est plutôt mérité. Je vais demander à Monniero s’il ne veut pas une pige dans mon équipe. Je cherche des gars expérimentés pour couper les citrons. Les jeunes font toujours ça par-dessus la jambe !
 
      Le jeu continue, plaisant, ça circule, pas mal de courses dans le vent, mais vu de la lune, ça rend bien. Une défense et un pressing hallucinant, je me demande comment les chevilles de Pomper sont toujours entières. Et sur un éclair, un contre fulgurant, l’Electricien assermenté file sur son côté droit, enrhume une défense aux abois. Il voit cependant le traitre (Hervé) revenir rapidement, et pris de panique l’Electricien se dit qu’il faut faire quelque chose de ce satané ballon (pourquoi on n’a pas un ballon par équipe déjà ?? ce serait plus simple… enfin, je diverge et dix verges c’est énorme). Donc il se dit « tient, si j’essayais un truc incroyable, et que ça marchait ? » et voilà comment le 2ème but est arrivé. Un centre tir corner coup franc de l’extérieur intérieur des 2 pieds, et hop, bim boum, au fond. Le gardien est au bord de la dépression. Il passait une soirée super tranquille, il n'a pas touché le ballon sauf les 2 fois au fond de ses filets. 2-0, stade en délire, tout ça. Les peintures de guerre sont presque sèches sur le banc. Les remplaçants de l’ENAC commencent à douter.
 
     Ah, tiens, 40ème minute, la tour de contrôle défensive (le gars des îles nordiques) franchit pour la première fois la ligne médiane. Il a du voir un truc par terre, surement un louis d’or. Faut que ça soit important, sinon, grand dieu, il ne dépasse pas le centre, son physique le lacherait…
Inversément, l’électricien assermenté n’est revenu dans son camp que sur les coups d’envoi. On me dit pourtant qu’il est milieu droit, et que son jeu défensif est impressionnant… j’ai surement mal regardé. La mi temps intervient sur cette belle domination en 1ère période, marquée par une réussite insolente : 2 occases, 2 buts. Le ratio est intéressant, on dirait un peu PSG Rennes…
 
                       2ème mi-temps
      L’ENAC se fait bouffer. Les guerriers sont tous rentrés, et la différence se fait sentir. Il y a aussi une sacré baisse de régime au niveau du rendement de l’ENAC. Et du coup, sentant l’occasion rêvée, sur une super récupération plein centre, un attaquant de Pomper va tromper Bernard Lama… bien impuissant sur le coup. 2-1.
Le Valbuena milieu gauche a des crampes. Il vient de courir 150m sans s’arrêter, c’est assez rare, et évidemment, ça a des conséquences. Sur un contrôle raté (enfin, un contrôle, donc !), il sautille, boitille, pour finalement laisser sa place. Cela dit, avec mon flegme d’entraineur, je pressens que c’est une combine pour ne pas être en cause sur l’égalisation, qui justement arrive juste après. Suite à une super récupération sur le côté droit, le latéral décide de faire une magnifique passe en plein milieu, sur un attaquant adverse. Exactement ce qu’on apprend dans les écoles de foot à propos des renvois plein axe. L’attaquant s’avance, Bernard Lama fait un tacle digne d’Eric Di Meco, mais sans fracture du tibia, malheureusement un autre attaquant a suivi et tire dans le but vide. 2-2. Belle absence de la défense sur ce coup là, sauf évidemment la tour de contrôle, mais un peu seul avec Bernard !
 
      Suite à ça, gros coup de coaching avec la sortie de l’Electricien remplacé par Damien, remis de sa béquille (à noter que les blessures des joueurs de l’ENAC sont en général soit autogénérées, genre crampes, élongation, etc… soit entre joueurs de la même équipe, puisque Sorro et Damien se sont percuté en attaquant un ballon de la tête. Les chocs avec adversaires sont un concept virtuel pour l’équipe de l’ENAC).
Sur une énième possession de balle avec au moins 3 passes réussies d’affilée (un record absolu en 2nde période), Yannick envoie Sorro sur la lune, et le sauveur, malgré un premier arrêt du gardien, arrive à placer le ballon où il faut. De la touche, on croirait la balle dehors, mais promis elle est bien dans les filets. Une petite vérification des trous dans le filet est quand même souhaitable… 3-2.
 
       Là, grosse motivation, l’ENAC ne se sent plus, c’est la folie sur le pré. Les passes s’enchainent de manière hallucinante, le ballon circule de droite à… merde, perdu. Bon, avec 2 passes consécutives maximum, le ballon  ne va en général pas très loin. Et finalement, il finit par revenir rapidement vers nos buts…
Bernard Lama et la tour de contrôle ne peuvent rien sur le débordement côté droit, centre et tacle dans le but. 3-3. Je me dis à ce moment là que la valise n’est pas loin… et encore 7 remplaçants sur la touche côté Pomper !!
Et ce qui devait arriver arriva… sur une récupération dans les pieds d’un milieu, Sorro devient le sauveur… des adversaires, car son contre est finalement une passe en profondeur magnifique pour l’attaquant de Pomper. Course effrenée de Monniero pour rattraper l’attaquant, il m’a semblé entendre le passage du mur du son (ou alors c’était les ronflements de José qui se faisait chier ?), mais cela n’a pas suffit, l’attaquant, la peur au ventre (avec Monniero à ses basques, tu m’étonnes qu’il tremble), il a glissé le ballon du bout du pied, et Bernard Lama n’a rien pu faire. Les places de Monniero et Lama en équipe de France sont en ballotage défavorable, c’est certain ! 3-4
La tour de contrôle, qui normalement va bien plus vite que Monniero, avait trouvé un autre louis d’or sur la pelouse, impossible de courir ! Le score ne bougera plus. Le coaching énorme amènera à faire entrer l’Electricien à la place du renard, mais rien n’y a fait.
       Défaite 4-3 à domicile. La fin du match ressemblait à un bon match du PSG, sans Zlatan. 5 défenseurs, 5 attaquants. Un milieu abandonné à l’ennemi. Des bonnes ouvertures de derrière les fagots, toutes en finesse, de la profondeur de jeu…. Enfin plutôt l’ENAC l’a eu bien profond, mais c’est proche. Valbuena est revenu sur le terrain pour un peu de figuration, cette fois à droite. De toute façon, personne n’a encore compris quel était son bon pied.
Encore une défaite au compteur au bout des 90 minutes. A noter quand même que si l’équipe adverse n’avait eu que 13 joueurs comme l’ENAC, c’est sûr que l’issue aurait été différente. Une victoire aurait même pu être possible, sur un malentendu.
 
       Au final, j’ai passé une soirée sympa surtout l’apéro , les visiteurs avaient fait les choses en grand , mais je n’ai pas trouvé de perle rare pour compléter mon équipe. Je vais du coup jouer avec la même équipe de CFA2 dimanche soir contre Lille. C’est José (Anigo cette fois) qui va être déçu…
       A la semaine prochaine, mêmes équipes !
 
Elie B.

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