Enac-Pompertuzat du 13 Mars 2015

       L’ENAC, machine à casser les jeunots!

      Vous l’aurez compris, cette soirée a encore fait des dégâts dans l’effectif pléthorique de l’ENAC ! Alors que la tendance de l’équipe était au rajeunissement, il semblerait que les gamins qui rejoignent ce grand club sont attaqués par une malédiction. Thierry il y a 2 ans, avant  même d’atteindre ses 40 ans, nous avait gratifié d’un beau pas de danse, avec un genou qui semblait jouer la lambada. Un peu plus de 6 mois d’arrêt, et même aujourd’hui, pourtant bien longtemps après, il ne vient plus qu’épisodiquement. Surement par peur de la malédiction… L’an dernier, c’est le Souffleur qui a fait des castagnettes avec son ménisque, 6 mois d’arrêt aussi (ou autour de ça). Plus récemment, notre parisien favori (mais alors là, vous me direz qu’on peut débattre de son appartenance à la catégorie des jeunes de l’ENAC… allez, pour faire plaisir à tout le monde, on va dire que tous ceux qui sont plus jeunes que José sont jeunes ! Même toi Moniero, oui…). Donc Ibra, dans un joli saut de puce type ballet de Faust a accompagné sa retombée d’un petit coup de cymbales, pour une petite rupture des ligaments. Début 2015, Lyès, qui a été plus souvent blessé que joueur, a enchainé les claquages au bout de 3min et les entorses à la cheville qui mettent des mois à se réparer.

      Et ce soir, voilà qu’une recrue de 2015 s’est également blessée, après tout juste 2min30 de jeu. Manu a fait 1 course en direction du gardien adverse, pour aller au pressing, et du coup, ben il est resté là bas avec sa cuisse en vrac. Allez, à remballer ! Fort heureusement, ce soir là, nous étions 12 au coup d’envoi, ouf !
      Du coup, revoilà notre équipe à 11 sur le terrain, 0 remplaçant sur le banc. On croirait le PSG avant un match de Ligue des Champions, ou en championnat contre Caen ! Comme un petit vent froid s’est invité pour la soirée, personne n’est finalement si déçu que ça de ne pas être sur le banc à se geler les miches (sauf Manu, évidemment…). Le match oppose ce soir les Tamalou de Pompertuzat, en rouge et noir, et l’ENAC, en rouge et blanc, déguisés en ramasseurs de poubelle pour l’occasion avec nos chasubles jaunes fluo. Sebastien est revenu d’une longue période d’absence, il a vu de la lumière, il avait son sac de foot, quel hasard ! Bien lui en a pris, ce fut un match très sympa.

     Les DD picoleurs, qui ont totalement mérité leurs surnoms pendant la 3^ème mi-temps, constituent l’ossature de la défense, devant Eric, dévoué gardien de notre soirée. Sur les côtés Yves et Pat’ bloquent les couloirs. Devant eux, le chroniqueur, la Blonde, Seb et Moniero vont faire de leur mieux pour construire le jeu autour de Damien et Max (je passe sur l’équipe du coup d’envoi, puisque vous l’aurez compris, la présence de Manu sur le terrain était anecdotique, et a donné lieu à un remaniement complet des lignes… au bout de 2min30s).

     La mi-temps est sifflée sur ce score de 1-0, pas grand-chose à craindre de cet adversaire là ce soir, la défense est solide, 1^ère mi-temps tranquille.

    Après ça, c’est le lent réveil de notre sieste pendant encore 10 bonnes minutes, les passes n’aboutissent plus, on s’enferme côté droit dans un espace de 10m2 alors que le reste du terrain est déserté, et c’est une récupération plein axe suivie d’une accélération et quelques dribbles de Seb qui vont apporter ce but du 3-1 qui va nous soulager. Après ce but, les Tamalou ont peu à peu lâché, surtout dans leurs lignes arrières. Un décalage côté gauche sur le chroniqueur, pour une passe vers Damien suivie d’un contrôle frappe viendra porter le score à 4-1, et Damien tout seul, sur une belle passe en retrait toute pourrie d’un défenseur adverse viendra clôturer la marque, 5-1.

    A noter qu’un autre but aurait pu être validé, puisque sur coup franc, relâché par le gardien, et repris par le chroniqueur, l’arbitre a signalé un hors jeu… assez surprenant. Enfin, sur la dernière action du match, le chroniqueur a lancé Maxime depuis son camp, puis a fait la course à côté dans l’espoir de recevoir une passe décisive pour enfoncer le clou. Manque de bol, Max avait ce soir un petit problème d’ajustement des passes, il est surement devenu gaucher pendant la course, ou bien il a perdu sa chaussure dans sa moitié de terrain… toujours est-il que de passe décisive, il ne fut rien. Tout au plus un semblant de passe de merde. Une espèce de grosse bouse. Une chiure d’asticot. Une passe de femme enceinte. Que dis je, une passe de José, voilà ce que c’était ! Bref, transmission tellement pourrie qu’il n’était même pas envisageable de la convertir en but. Pour ne rien arranger, l’arbitre a sifflé la fin du match sur cette action avant même que je puisse controler le ballon au bord de la ligne de sortie de but, donc pas vraiment de regret. Ou alors juste le regret que cette passe soit aussi moisie, mais vous l’aurez déjà compris.

    Enfin, l’essentiel était là, la victoire et les 5 buts marqués. Pas de clean sheet, mais un match net quand même. Les statistiques montrent enfin des signes d’amélioration. D’ici peu, on va même dégager José de l’équipe gagnante, ce qui est la moindre des choses. Cela dit, à tous ceux qui lisent ces résumés assis dans leurs beaux fauteuils, vous pouvez venir jouer un de ces vendredis, maintenant ça joue, mais il nous faut de la force vive pour remplacer la jeunesse qui vieillit trop vite… Eric, Thierry, Stephane et les autres, on compte sur vous !

    Un apéritif divin a suivi ce beau match, accompagné de nombreuses bières offertes pour l’occasion par notre blessé du soir, en mémoire de son triplé 2 semaines plus tôt. On a bien picolé, bien mangé. Enfin, j’en connais 2 qui n’ont pas beaucoup mangé, mais qui n’ont pas oublié les fruits (raisin fermenté) et les légumes (houblon, anis, tourbe). C’est important de manger sain et équilibré, eux l’ont bien compris, et ils respectent cet adage à la lettre. Je tairai leurs noms, par respect pour leur mode de vie monastique, et je ne vous dirais pas qu’ils jouent en défense centrale !

Vivement le prochain match.