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Enac-Gardouch du 31 Janvier 2014

Dimanche 2 Février 2014
1 commentaire

                ENAC   -  Gardouch     1  -  1 
On s’en serait bien passé…………
 
             Les semaines se suivent et se ressemblent. Qu’il s’agisse du match à l’ENAC, ou bien de la météo pourrie, froide et humide, on a l’impression de rejouer la même combinaison chaque vendredi soir… comme d’habitude le chroniqueur et le webmaster ( responsable du site pour que Christian puisse suivre ) arrivent à la bourre, et une équipe chaude comme la braise s’envoie des petites amicalités dans les vestiaires pour échauffer la fierté. Déjà sur le parking, un pressentiment terrible m’avait hanté, terrifié. La vue d’une Panda de 1932 m’a fait craindre ce que je croyais être une affaire du passé… Puisqu’aucun humain normalement constitué ne peut encore avoir ce type de voiture, et encore moins un étudiant de moins de 50 ans, les déductions sont allées très rapidement dans mon esprit pour me mettre face à la réalité : l’homme qui a connu Gutenberg enfant est de retour dans le vestiaire de l’ENAC… et il a pensé à prendre son déambulateur pour descendre les marches le menant jusqu’en bas .Reste un petit espoir qu’il ne puisse pas remonter ces escaliers… mais non, son énergie lui permet de se mouvoir seul. Et c’est déjà quelque chose en soi !
           Donc il est bien là, et à notre arrivée, il est même carrément à poil. Il a du venir en bandelettes (voir les résumés précédents, NDLR !!),  effectivement pour jouer, ce n’est pas pratique. Bref, le voilà nu, avec une musculature qui renvoie Stallone à ses études ! A côté de l’athlète babylonien trône, tel un trophée, une paire de chaussures rutilantes, qui viennent remplacer la paire de 1925 qu’il avait reçue à la fin d’un match de vétéran (oui, en 1925, il était déjà en vétéran…). Faut dire que les 89 saisons de foot suivantes n’ont pas causé une usure très prononcée de ces chaussures, alors on comprend qu’il n’en change que maintenant. Mais alors pourquoi maintenant ? Nous avons émis diverses hypothèses, mais celle qui emporta les suffrages fut qu’un déballage de soldes chez Emmaus ait eu raison de la paire précédente pour une paire plus tape-à-l’œil de 1985. Aucun doute, on va le voir sur le terrain !! A part ce grand champion, qui fut d’ailleurs le premier à joindre Athènes à la ville de Marathon en courant pied nu, 11 joueurs de l’ENAC sont présents ce soir. Ouf, juste assez pour ne pas avoir à jouer à 10 + l’inventeur des hiéroglyphes.
Les chaussures de feu de l’initiateur du Big Bang 
But Enac 
Damien 6 (François 3)
           Un échauffement dantesque entame la soirée, le chroniqueur s’exerce à centrer, et y a du boulot. Damien frappe au but comme à l’accoutumée, ça nous sera bien utile ce soir ! Moniero et Messan courent…. Non je déconne. 
               Dieu prie pour retrouver le chemin des filets… mais ce n’est pas encore ce soir que la foi catholique fera son effet… chers lecteurs, ayez une pensée émue pour Dieu qui n’arrive plus à cadrer, ou tout du moins à tromper le gardien. Amen. A mon avis, c’est le manque de préparation psychologique avec ses comparses fans du vin de messe, frères Didier et frère Alain. L’équipe est bien motivée pour imposer du beau jeu ce soir, Dan est équipé de son cycliste sexy, Dieu est obligé de réfreiner ses pulsions, on le voit à son regard. Le grand père de Cléopâtre est au sifflet pour le coup d’envoi, à l’heure… enfin comme d’hab, à 20min près.
          Dès le coup d’envoi l’ENAC est bien en place, avec un pressing haut et agressif des milieux, aidés des attaquants, et une défense bien en place. Gardouch joue avec 1 seule pointe, et des ailiers excentrés. Le terrain est bien quadrillé par l’ENAC, peu d’espace disponible, bien que le niveau technique de Gardouch soit un cran au dessus de celui des individualités de l’ENAC. L’ENAC patiente, mais sait exploser vers l’attaque sur chaque récupération au milieu ou derrière. Le ballon circule en retrait, sur les côtés, au milieu, le pressing adverse n’est pas étouffant et tant mieux. L’arrière garde de Gardouch laisse des espaces, d’autant qu’au niveau rapidité nos flèches Dieu et Damien (les DD flingueurs !!) leur donnent bien de la peine, avec les ballons reçus d’Ibra, Yannick, Pat ou le chroniqueur. Mais malgré cette vitesse et une nette domination sur le plan des occasions de but, le score reste vierge. Damien a plusieurs occasions en étant bien placé, mais soit le ballon fuit le cadre lorsque le pied gauche s’en mêle (ou s’emmêle ?), ou le gardien est plus prompt. Mais à force de pousser, et sur un bon ballon envoyé par Dieu, Damien frappe en force pour le premier but que le gardien ne peut que dévier dans son but. 1-0 pour l’ENAC. Dans l’autre surface, Messan passe une soirée plutôt tranquille, avec des relances faciles à la main sur Dan ou la Blonde. Vers la fin de cette première mi-temps, Dieu aura une occasion en or dans les 5m50, en plaçant une belle frappe sous la barre… mais qui rebondit devant la ligne de but malheureusement. Sur cette même action, Damien reprend le ballon de la tête devant le but vide, mais ne pique pas assez son ballon qui s’envole au dessus de la transversale. Quelle double occasion ! le reste de la mi-temps montre une grande maitrise collective de l’ENAC, une grosse dose de solidarité entre les lignes, et des courses nombreuses et utiles au milieu et derrière, pour bloquer ou gêner les passes. Leur numéro 9 aura été sevré de bons ballons la plupart du match, lui qui est coincé entre Dan et Moniero. Surtout que Moniero fait en général peur aux attaquants, alors avec Dan et son pantalon sexy en plus, il est au bord de l’apoplexie le pauvre Gardouchois !  EFFECTIF PRESENT
AURIAC Yves
BEAUPERE Eric
CORMIER Daniel
DOVI Messan  
FRANCOIS Cyrille  
JOUD Damien
LOTTIN Patrick
MAILY Christophe
MARTINEZ José
MONNIER Christian  
PARIZET François
ROY Yannick
             La mi-temps se termine sur ce score mérité, qui aurait même mérité une meilleure récompense tant au niveau attaque c’était solide et proprement projeté vers l’avant. Mais voilà, fin de mi-temps veut aussi dire que le grand père d’Attila va rentrer sur la pelouse. Alors autant Attila pouvait dire « là ou [je] passe, l’herbe ne repousse pas », autant dans notre cas, on ne peut en dire autant. L’herbe en effet, que l’on soit à l’ENAC ou ailleurs, n’a jamais mal, et ne se sent pas maltraitée par son passage… Vous me direz, c’est bien pour la nature qu’un joueur (enfin… joueur, bref…) courre sans abîmer la pelouse. Mais franchement s’il pouvait lui faire un poil plus mal, ce serait pas dommage. Enfin, Brigitte Bardot doit être content car même les vers de terre ne souffrent pas ! Cette 2ème mi-temps débute donc avec l’entrée de celui-qui-n’abime-pas-l’herbe, et le récital peut débuter. Grâce à Dan, ce récital a une fin, mais il faut quand même se le fader pendant 30min. Quand je parlais de solidarité, c’est à 10 contre 11 qu’on la voit le mieux. L’ENAC court encore plus en cette 2ème mi-temps pour compenser le trou créé dans l’équipe. On ne sait même pas vraiment où est situé le trou car la position de notre fantôme est assez variable. Certains gentils joueurs chercheront à le mettre en valeur, mais c’est peine perdue. Les contrôles sont aussi précis que ses déplacements. L’adversaire a vite compris qu’ils n’auront pas vraiment mal avec notre changement tactique. Et la pression s’en ressent, puisqu’ils se montrent dès lors bien plus dangereux (quoique Messan soit encore assez tranquille). Heureusement, ils sont maladroits, et envoient souvent les balles en profondeur vers Messan ou facilement pour Dan/Moniero. Ils débordent un peu plus maintenant, car ils ont senti qu’il y avait de la place pour passer avec ce surnombre. Et finalement sur une incursion dans l’axe, une frappe qui semblait pourtant plutôt anodine vient tromper Messan au ras de son poteau droit, il était masqué et n’a pas vu le départ du ballon. 1-1. Remobilisation générale. L’ENAC se réveille doucement, mais peine physiquement… jusqu’à ce moment de gloire, la décision solennelle qui rend les gens heureux : « bon ben Papy, maintenant tu sors, et tu laisses ta place à Pat’ »( Je n'ai pas tout à fait dit ça comme ça , j'ai un peu plus de respect pour les anciens que certains) . C’était déjà 30min après le début de la période, et le soulagement des coéquipiers de Dan, notre sauveur, se fait ressentir jusqu’à Tombouctou. A ce moment là, un nouveau match commence, et Gardouch aura du mal à se montrer dangereux, alors que l’ENAC aura de belles situations dangereuses, notamment en contre-attaque. 

           Dieu aura plusieurs fois l’occasion de marquer, mais à chaque fois dans des positions un peu compliquées, excentré sur le côté droit. Damien aura l’occasion également par de belles frappes, mais le gardien sort le grand jeu pour rester inviolé dans cette période. Quelques centres de droite comme de gauche, de belles occasions sur corner, notamment une reprise de Yannick que le gardien sort à bout portant, mais rien n’y fera. On pourra toujours essayer de refaire le match dans nos têtes et se demander ce qu’il serait advenu si nous avions joué 90min à 11 contre 11. Probablement une autre récompense, qui sait ? Mais bon, nous sommes tous de bons samaritains, et on accepte de laisser le piquet âgé sur le terrain, il s’en satisfait, et finalement, à son âge, on ne peut pas non plus s’attendre à une pointe de vitesse comme Ronaldo, ou un engagement à la Di Meco. Cela dit, tous ces bons pros savent un jour raccrocher les crampons…

Citation du soir 
« On met un deuxième défenseur central avec Dan pour le marquer  afin  qu’il ne mette pas un but contre son camp »
                                      Cyrille
           Le match se termine donc sur ce score de parité, et les deux équipes s’en satisferont parfaitement. Je tiens à souligner le fair play exemplaire de Gardouch, qui a reconnu avoir marqué un but « hors jeu » en début de match (donc non validé), qui n’a jamais cherché à contester une touche, un corner ou une faute, qui s’est arrêté au moindre accrochage. Nous n’en attendions pas moins d’une equipe loisir, mais c’est plutôt rare d’être aussi honnête ! Merci à Gardouch, et si vous lisez ces quelques lignes Messieurs les adversaires, on sera ravi de vous retrouver plus tard dans la saison avec le même esprit de jeu et d’amusement !
           De retour au vestiaire pour une douche méritée, les débats classiques entre ceux qui ont du gel douche et ceux qui veulent qu’on leur en file reprennent, comme à l’accoutumée. Le chroniqueur va ensuite s’enfuir, pour un petit repos avant un long voyage le samedi matin. Les débats du pot seront donc absents de ce résumé, même si quelques échos m’ont été rapportés. En particulier, notre vétéran bicentenaire, qui ne trouve pas vraiment normal de ne jouer que 25min (euh, c’était 30, et déjà largement assez !!). Il a probablement l’impression qu’il mérite autant sa place que n’importe quel autre joueur… mouais, c’est un point de vue. Mais tant que le reste de l’équipe ne jouera pas avec un déambulateur, je pense que ça restera juste son avis personnel. On l’aime bien, mais seulement lorsqu’il laisse des choses à manger au pot, et qu’il joue peu de temps. La souffrance du reste de l’équipe quand il est sur le terrain est dure à supporter. Misons sur une faiblesse au niveau du moteur de la Panda ; 1932, c’est vieux pour une voiture, bordel de merde !! Allez, le prochain match, on gagne !
 
            Vivement le prochain match
 
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Commentaires :

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  • La blonde dit :
    03/2/2014 à 6h 17min

    J'ai pas tout de suite vu la citation du soir !




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