Enac-Pompertuzat du 6 Juin 2014

Que la victoire est belle!

Trop déçu par la défaite précédente, mais revigoré par celle de vendredi dernier, me revoilà avec mes comptines pour sportifs, pour vous faire revivre cette bien belle victoire. Pour que les absents du match précédent s’y retrouvent un peu, une défaite 6-1 est venue ternir cette saison en dents de scie. Une belle équipe de Fonsorbes a déroulé… mais le score est flatteur, car notre prestation n’était pas si horrible qu’il n’y parait. Oui, on a été dominé. Oui, ça jouait plus technique et rapide en face. Mais au nombre d’occasions, on a écrasé la concurrence. Il a manqué à nos attaquants un poil de chance, un soupçon de talent, un grain de folie et de précision. Bref, beaucoup d’occases pour seulement 1 but, l’ENAC est resté sur sa faim.

        Du coup, 2 semaines après les faits (cause we de l’Ascension au milieu), l’ENAC avait envie de se rattraper contre une victime expiatoire, et le sort a décidé que ce serait Pompertuzat. Une fois n’est pas coutume, Hervé était de retour sur ses terres d’origine, avec sa nouvelle équipe, mais ce soir pour jouer avec son équipe de cœur (nous évidemment !!). Heureusement qu’il s’est dévoué, cela dit, car nous n’étions que 10 sans lui… l’homme qui a inventé le foot au 19^ème siècle est absent ce soir. L’équipe a un pincement au cœur pendant… ah ben non en fait, personne n’est triste. Bref, 11 joueurs. L’équipe est solide : Eric aux buts, une défense avec la Blonde, Hervé, Moniero et Dan, au milieu Yannick, Clément, Ibra et le chroniqueur ; devant, Dieu et Damien.

       Le match démarre en retard, avec une météo clémente niveau température, mais un vent de dingue que l’ENAC a choisi de prendre dans son dos pour cette première période. Bon choix, comme on le verra par la suite ! L’ENAC est bien en place, le ballon circule bien entre les lignes, et le pressing adverse est plutôt lâche, ce qui laisse des espaces pour déborder et centrer, ou s’infiltrer dans l’axe. De nombreuses actions vont se révéler dangereuses sur la cage de Pomper, sachant par ailleurs que leur gardien n’inspire pas une confiance inouie au reste de l’équipe. Et après plusieurs tentatives manquées de peu et des situations chaudes, Dieu va filer au but, excentré sur son côté droit habituel, sur un ballon d’Ibra mis bien profond. D’une frappe croisée du droit pleine de finesse, Dieu va ouvrir le score récompensant notre bonne entame. 1-0.

        La pression va continuer, et Pomper va se retrouver vite etouffé par notre pressing, et surtout par le vent d’autan, qui joue le rôle de 3 ou 4 José… non, je déconne, 3 ou 4 José, ça joue rien du tout comme rôle.  Mais le vent souffle fort quand même, et le ballon ne franchit plus la ligne médiane. Les quelques ballons envoyés par Pompertuzat sont facilement interceptés par la promptitude et la rapidité de Moniero, on ne craint rien ! Sur une action où Pomper pensait maitriser le ballon, Clément envoie une bonne balle sur le côté favori de Dieu, qui file vers le but, avec 1 seul défenseur devant lui, alors que 2 joueurs de l’ENAC sont venus lui prêter main forte si nécessaire sur sa gauche. Finalement, dans une position idéale, à l’angle de la surface, il frappe dans le petit filet pour le but du 2-0.

      La mi-temps à sens unique sera conclue par une belle séquence initiée à gauche, puis balancée vers la droite, conclue par une frappe de Clément dans le petit filet depuis l’extérieur de la surface sur un ballon qui trainait. 3-0. Pomper est étouffé, rien à dire sur la mi-temps, l’ENAC était bien supérieur.
        La 2^ème mi-temps démarre avec un vent contraire pour l’ENAC, mais qui finalement sera moins perturbateur que pour Pompertuzat. Un début de période un peu moins fluide côté ENAC laisse cependant Pomper reprendre confiance, et leur acharnement à se projeter vers l’avant va payer avec un premier but les ramenant à 3-1, sur une remontée un peu rapide de notre défense, mais toujours couverte par Moniero pris de vitesse (si, c’est possible, je vous jure…). Les efforts de Pomper s’accompagnent d’une désertion dans leur zone défensive, et des espaces se libèrent. Le côté gauche offre de grands boulevards, et de nombreux centres ou situations y seront initiés. Côté droit, Dieu se régale, et sa pointe de vitesse laisse les défenseurs pensifs. Mais par manque de réalisme, l’ENAC ne concrétise pas, souvent par des choix douteux ou malheureux. Finalement, Dieu, dans son infinie bonté va offrir sur un plateau le but du 4-1 au chroniqueur plein axe (après une course depuis le rond central), qui prendra son temps pour être sûr de ne pas taper à côté du but vide devant lui. 

          Le relâchement qui suivra côté ENAC sera la cause de la réduction du score de Pomper, sur une belle action collective, où le ballon initialement sauvé sur la ligne par un plongeon salvateur de Dan sera finalement catapulté au fond quelques secondes après ce sauvetage, pour le but du 4-2. Pomper aura encore une petite période de domination, avec quelques situations dangereuses, mais l’ENAC saura se réveiller en fin de match pour préserver ce résultat, en mettant le bleu de chauffe pour aller presser le porteur de balle et couper les transmissions dès que possible. A noter une bonne solidarité dans l’équipe de l’ENAC ce soir, même Dieu a défendu, le bloc était solide, et savait se projeter vers l’avant. La fin du match était alors une alternance de conservation de balle (ce pour quoi l’ENAC n’est pas connu pour briller) et de repli défensif pour faire échouer les tentatives de Pomper. Le match se terminera finalement sur ce score de 4-2 en faveur de l’ENAC, enfin une bonne victoire avec du jeu, des occasions, et beaucoup de km parcourus. Malgré 45+48min de jeu, aucune crampe n’a perturbé le chroniqueur. A seulement 11 joueurs côté ENAC, c’est un sacré résultat dont toute l’équipe peut être fière. Il va sans dire que si notre 11^ème joueur avait été le tricentenaire, la partie aurait été nettement moins amusante. Vivement son jubilé, d’ailleurs…

        L’apéro de fin de match était bien sympathique, partagé entre ENAC et Pomper au niveau organisation, il y avait donc largement à manger et à boire pour tous, d’autant que notre estomac sur pattes local était absent ce soir. Un bon match, une victoire, un bon apéro, que demander de plus franchement ? Bientôt la fin de saison, il va falloir garder le rythme pendant l’été pour recréer ces performances de fin de saison en septembre… D’ici là, il reste le repas de fin d’année en applaudissant les bleus, et un dernier match en apothéose contre Gaubertou le traitre. Niark, on va le découper……

      Vivement le prochain match