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Enac-Pompertuzat du 14 Novembre 2014

Vendredi 21 Novembre 2014
4 commentaires

Enac - Pompertuzat 1 - 3

               

         J’avais décidé de ne plus écrire pour l’ENAC tant qu’une victoire ne viendrait pas redorer notre moral en berne. Entre déplacements, congés, ponts, maladie et famille, j’ai raté plusieurs matchs, et ceux où j’étais présent se sont soldés par des défaites de type score de tennis 6-0 ou 6-1. Ce qui peut me rassurer un peu, c’est que ma présence ne semble pas avoir d’effet sur le résultat, dans un sens ou dans l’autre. Ouf !!

       Bref, je ne voulais plus écrire, mais finalement, la plume me démange, et je me dis que si j’attends une victoire, peut être qu’elle ne reviendra que lorsque j’attendrai un âge canonique proche de notre papy…

But Enac 
Eric B 1 ( Christian 1 )

          D’ailleurs, et pour ceux qui auraient raté le scoop du siècle, le prédécesseur de Léon Blum nous a laché. J’ai entendu dire qu’il avait été transféré comme joker médical dans l’équipe de bridge du club du 5ème âge de Toulouse… ah, pardon, on me dit dans mon oreillette qu’il trouvait que les pots étaient trop peu chargés à son gout, il en partait avec la faim…

          

         En tout cas, force est de constater qu’il n’était pas là la semaine dernière, et qu’on espère bien qu’il restera au chaud devant sa cheminée pour éviter les bronchites et toute autre infection en « ite ». Au moins qu’il reste au chaud chaque vendredi soir !! J’avais oublié à quel point ça pouvait soulager de ne pas voir une panda de 1938 sur le parking en arrivant à l’ENAC. Toujours est il qu’on était 12 en arrivant vendredi soir, et pour une fois, pas la peine de se creuser les méninges pour savoir comment lui demander de quitter le terrain !

 

         Enfin, je dis 12, mais Dan a réussi à faire venir un collègue à 99% blessé. Le 1% de chance de jouer a tenu un échauffement de 34 secondes : ensuite, il a regardé notre grande prestation, et celle des bleus contre l’Albanie en parallèle. Il a eu du mal à qualifier le match le plus pourri entre les 2… Bon, malgré tout, nous avons un cœur énorme, donc nous lui avons laissé la chance de boire et manger après le match. Notre bonté est infinie (surtout qu’on ne payait pas le pot…).

       Après un rapide passage au vestiaire où l’ambiance était beaucoup plus chaleureuse que les fois précédentes, avec ses légèretés futiles « tiens, faut que j’aille ch… anger mes chaussettes ! », nous voilà partis pour le terrain… sous une pluie battante. Notre motivation est assez épatante, et quelques joueurs essaient de grappiller du tps dans le vestiaire en attendant des jours meilleurs, ou juste une météo moins pourrie.

      Malgré la pluie, le vent et le froid, certains bravent ces conditions dantesques pour préparer leur corps fragile. D’autres n’ont pas besoin de ces artifices pour exprimer leur talent. Dieu et Moniero en tête, évidemment, leur talent n’ayant d’égal que leur finesse de vocabulaire.

      Lors du démarrage du match, avec seulement 11 personnes sur le terrain pour 11 postes, le choix des titulaires est d’une complexité stressante. Le positionnement est fait talentueusement (comme chaque décision de Moniero), et on démarre le match avec une formation bringuebalante. Et c’est peu dire qu’on se fait un peu balader au milieu de terrain en début de match, vers le milieu et aussi vers la fin. Mais allons doucement…

        Donc, on n’arrive pas à construire correctement. On a quelques occasions, quelques situations, mais beaucoup trop de maladresse balle au pied, qui nous fait perdre le ballon très vite dans tous les coins du terrain. On use comme à l’accoutumée de longues balles dans le trou, mais franchement, elles sont bien souvent trop imprécises, comme notre fond de jeu !

Effectif présent
PARIZET François
MONNIER Christian  
FRANCOIS Cyrille  
CORMIER Daniel
FORLIVESI Eric
DOVI Messan  
JOUD Damien
BEAUPERE Eric
LOTTIN Patrick
MAILY Christophe
CAILLE Maxime
         Sans trop de surprise, Pompertuzat domine les débats au milieu avec des joueurs habitués à manier le ballon, mais pour autant ils ne sont pas super dangereux. Ils ont quelques occasions, dont une tête sur corner que Messan sauve d’une super claquette sous sa barre. Et sur un corner suivant, un petit relâchement au premier poteau permet à Pomper de battre Messan à bout portant. 0-1. Un peu plus tard, sur une action côté droit de notre surface, un attaquant élimine plusieurs joueurs, et après une partie de billard, parvient à pousser le ballon au fond malgré des arrêts, controles et contres de plusieurs défenseurs et de Messan. 0-2. La soupe à la grimace.

 

         Vient alors le moment de faire sortir Vercingétorix du terrain… quand on réalise qu’on se prend une dérouillée même sans lui. On voulait accabler quelqu’un, maintenant il va falloir trouver un autre coupable. Je veux bien me sacrifier, mais bon, comme je suis celui qui raconte, et que je ne suis pas sado, je vais dire que c’est la faute des attaquants. Qu’ils ne courent pas assez, et ne nous aident pas assez à remonter le ballon depuis derrière. Faut bien un responsable, tant pis pour votre gueule. Promis, la semaine prochaine, je tourne, ce sera la faute de Moniero ou Messan (et ce sera peut être vrai, d’ailleurs !!).

 

        A la mi-temps, chamboulement d’organisation, on dépopule le milieu droit, et on met un double 6 comme au domino devant la défense centrale, pour contrecarrer la domination de territoire et possession de Pompertuzat. Et en effet, ça va un peu mieux au niveau maitrise du ballon, surtout, ils ont plus de mal à construire, et nos lignes arrières sont peu inquiétées. On sort la tête de l’eau, et de nombreuses occasions se succèdent devant. Malheureusement, les attaquants, encore eux, ont raté le coche de nombreuses fois, en cadrant trop peu des situations d’attaque qu’on a eues. A noter, néanmoins, le super match du gardien en face, explosif, sortant très vite de sa ligne voire de sa surface, ce qui a bien gêné Dieu, Damien ou Ibra. Et comme d’habitude, sur une perte de balle très bête à 40m de notre but, après une talonnade d’inspiration babylonienne (en tout cas qu’un ancien babylonien aurait pu faire…), un attaquant a déboulé vers la surface, frappé, et encore une fois suite à une partie de bowling dans la surface, un attaquant a réussi à pousser le ballon que les défenseurs n’avaient pas réussi à extraire de cette marée de joueurs. 0-3. L’addition est lourde, et honnêtement, ne reflète pas la physionomie de cette période.

 

      Fort heureusement, on réussira à sauver l’honneur (enfin, ce qu’il en reste) grâce à Ibra, qui d’un astucieux coup de bol monumental rate son centre qui se transforme en but depuis le côté droit de la surface adverse. Après ce semi évènement, plus grand-chose ne se passera. Beaucoup de bonnes situations pour l’ENAC sur l’ensemble du match, plus finalement que Pomper, mais un réalisme qui fait clairement défaut. On a manqué de constructeur, de tricoteur, et d’un peu plus de clairvoyance sur quelques situations chaudes, comme souvent dans nos matchs. On aurait bien besoin d’un Seb, Thierry ou Stephane pour soulager la défense et insuffler du jeu au milieu et devant, en gardant et distribuant intelligemment le jeu. J’ai bien essayé de faire des choses, mais l’intelligence du jeu chez moi est au niveau de ma technique, donc c’est un poil juste. Mais il y a de quoi faire mieux quand même, j’ai confiance (enfin, je parle de l’équipe là…). De toute façon, l’important est de ne pas être ridicule et dominé outrageusement tout le match. Ce soir, on s’est amusé, contre des joueurs de Pomper très sympa, alors la défaite, c’est anecdotique.

 

      Le pot du soir était offert par Pomper, bonne bouffe, bonne picole, on peut dire qu’ils savent bien nous recevoir chez nous ! Encore une fois, le pot a été haut en couleur, avec de la poésie et du lyrisme. Rien que pour ça, je ne pourrai pas arrêter le foot. Désolé pour ceux qui me voyaient suivre la voie de Panoramix, je vais continuer de venir courir comme un dératé sur le terrain. Pas pour attraper le ballon, non, parce que je sais pas quoi en faire. Mais au moins pour passer un bon moment !!

 

Vivement le prochain match pour une lente agonie .....
 



 

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Commentaires :

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  • patrick dit :
    21/11/2014 à 14h 06min

    maintenant que le vieux est parti j'ai plus le choix, si je veux rester c'est fayotage a fond :o) D'ailleurs j'apporte la bière fraiche ce soir qu'il restait de mon pot.

  • la blonde dit :
    21/11/2014 à 12h 57min

    Le Double 6 comme au domino ! Mais ou vas-tu chercher tout ca ? Au club de bridge ?

  • Dan dit :
    21/11/2014 à 11h 43min

    Qu’est ce que c’est que ce fayotage non dissimulé ?! Pas sûr que cela te protégera d’être le prochain souffre-douleur du chroniqueur ;-) .

  • Patrick dit :
    21/11/2014 à 10h 03min

    Aaah très bon résumé, je dois avouer que les chroniqueurs remplaçants ce sont bien défendu mais on ne peut que constater que tes résumés sont plus consistant. Vivement le prochain ;o)




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