Et bien que notre vue soit perçante, le match s’est finalement arrêté d’un coup quand la victoire nous tendait les bras… bref.
Le match a débuté avec une charnière classique Dan/Yannick, entourés de la Blonde et Eric. Derrière eux, Messan se gèle tout ce qui dépasse et n’est pas couvert de 4 épaisseurs. Pas un match pour avoir chaud ce soir…
L’entame est intéressante, mais l’ENAC tombe vite dans ses travers, 1 contre 1 balle au pied perdu plutôt que de chercher la solution collective qui est souvent proposée. Bcp de joueurs reçoivent le ballon dos au but, et cherchent coute que coute à se retourner… ça marche malheureusement assez rarement. Cependant, sur une incursion côté gauche, un long centre arrive dans la surface, dans la zone des 6m, et le chroniqueur reprend le ballon du droit… sur le poteau. Mais il garde la tête froide, et le ballon lui revient dessus, il centre en retrait, Moniero rate sa frappe et réussit une passe vers Dieu qui enroule son ballon pour le 1-0.
Ensuite, c’est une débandade… l’ENAC se croit déjà au sommet, et décide que faire des passes est devenu inutile, mieux vaut partir en dribble. L’adversaire a peur pendant 1min environ… avant de nous rire au nez, et de lancer sur orbite leur attaquant supra rapide, dont Dan et Yannick verront très souvent le numéro dans le dos tant il est au dessus du lot côté vitesse. Et sur 3 occasions, 3 frappes bien amenées mais finalement plus placées que puissantes, ils marquent à 3 reprises. De 1-0, on passe à 1-3 pour les locaux, ça fait mal. La mi-temps se termine sur ce score. Et un gros coup de gueule de la charnière va sonner la révolte : il faut lâcher le ballon, et jouer plus simple, contrôle passe… la mi temps est courte, toujours à cause de cette contrainte « 22h »… et à la reprise, on va voir un autre visage, beaucoup plus plaisant de cette équipe de l’ENAC. Les joueurs ont compris le message, et enchainent enfin contrôle passe, simplement, parfois même en jouant en appui vers l’arrière (bon, pas trop souvent qd même, mais bon, l’intention est là). Et sur un débordement du chroniqueur, il remise vers Ibra, qui lance Dieu arrivé en pleine course dans l’axe, qui marque. 2-3. Le retard se résorbe. Et il sera totalement rattrapé sur une action bien emmenée, encore avec pas mal de passes bien dosées, et Dieu cette fois offre un caviar sur la gauche à Patrick qui score dans le but vide. 3-3.
La suite du match est très agréable, avec une grande solidarité dans le pressing, les occasions seront nombreuses, plusieurs centres (mais peu dangereux), beaucoup de récupérations, une équipe adverse étouffée, qui n’aura quasiment jamais eu de situation dangereuse dans cette mi temps. Et lorsque l’on sent que Montaudran est au bord de la rupture, physique et tactique… la lumière s’éteint. Dommage.
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